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Taïwan : suite et fin

De retour à Taipei, nous décidons de nous aventurer à la découverte du reste de l'île, avec pour objectif notamment de passer par les montagnes du centrales, et de visiter la côte Est réputée magnifique.

Sun Moon Lake

Nous partons en train direction Taichung, grosse ville de l'Ouest. Nous y retrouvons Pihua, une amie de Loulou connue en Australie six ans plus tôt. C'est une locale, et elle propose de nous accompagner sur ses jours de congés pour découvrir le célèbre Sun Moon Lake, destination très prisée des taïwanais. Nous sautons dans un bus, et restons deux jours complets sur place pour découvrir différents lieux autour du lac. L'endroit est effectivement superbe, même si, à notre goût, un peu trop entaché d'édifices modernes disgracieux. Nous retrouvons aussi la frénésie du tourisme taïwanais, où chacun y va de son mitraillage de photos, sans jamais quitter les sentiers battus. Cela ne nous empêche pas de profiter de la beauté des lieux, et de trouver quelques endroits moins fréquentés propices à la contemplation.

 

Pendant ces deux jours, nous savourons la qualité de notre guide Pihua, douceur et gentillesse incarnées, et faisons même la rencontre de sa famille. Des moments privilégiés.

Traversée de la chaine centrale : Qingjing & Taroko

Nous quittons Pihua pour partir en direction de la côte Est, en passant par les montagnes centrales. La veille de Noël, nous faisons étape pour deux nuits à Qingjing, petite bourgade perchée en pleine montagne à près de 2000 m d'altitude. Puis nous repartons en stop, en passant par un col routier à 3275 m d'altitude ! Il nous permet de basculer sur la grande vallée des gorges de Taroko. Malheureusement pour nous, la météo ce jour-là est plutôt bouchée, et nous ne pouvons pas vraiment profiter des vues des hautes montagnes tropicales. Nous pouvons tout de même capter l'ambiance très dépaysante de ces hautes montagnes gagnées par une végétation luxuriante.

 

En bas de la vallée, nous traversons, toujours en stop, les célèbres gorges de Taroko, avant de rejoindre la ville de Hualien pour la nuit. Nous décidons de revenir visiter les gorges le lendemain.

 

Les gorges de Taroko sont longues d'une vingtaine de kilomètres et hautes de plusieurs centaines de mètres de hauteur par endroits (jusqu'à 1000 m il me semble) ! C'est un lieu très touristique et fréquenté, et nous comprenons aisément pourquoi. Ces gorges sculptées dans le marbre et le granit sont tout simplement spectaculaires ! A une échelle bien différente de ce que l'ont peut admirer dans nos contrées. C'est vertigineux (et difficile à photographier) !

Côte Est et Sud

Nous quittons Hualien, peu enthousiasmées par la ville, pour parcourir la côte Est tant rêvée. Nous continuons l'expérience du stop, qui s'avère plutôt concluante. Sans faire de grandes généralités, on peut quand même se permettre de dire que les taïwanais sont particulièrement ouverts aux étrangers, et très enclins à rendre service ! Plusieurs fois, malgré les difficultés de communication (qui nous offrent de belles tranches de rigolade), nos chauffeurs insistent pour nous déposer à bo.n port, parfois même nous aidant à trouver notre hébergement et nous déposant devant la porte !

 

La côte est effectivement splendide. Un relief déchiqueté plongeant dans l'océan. Intense. Nous passons de bons moments à contempler l'océan.

 

En quelques jours, nous rejoignons Kenting, à la pointe Sud de l'île, où nous passons le nouvel an. Malgré quelques galères à trouver un hébergement pas trop cher (nous nous sommes faites surprendre par l'attrait de la ville par les taïwanais pour passer le réveillon), nous profitons de la ville, plutôt agréable, et de la côte et des belles plages. On a même la chance d'une météo clémente, nous permettant une bonne baignade du jour de l'an !

Derniers jours à Taipei

De Kenting, nous repartons en bus jusqu'à Kaoshiung, très grosse agglomération du Sud, où nous embarquons à bord du TGV pour rejoindre Taipei en quelques heures. Nous passons les quelques derniers jours à visiter encore quelques recoins de la capitales et à profiter de l'embarras du choix culinaire (miam !).

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